Rendez-vous!

Pendant ce temps, Fylianne lisait un livre sur l’apprentissage (HJ : Comment pensez-vous qu’elle progresse en Doyen ?). Son fils, Selenos, était endormi depuis des heures et le moindre retournement de page était fait avec précaution, afin d’éviter qu’il se réveille.

Elle aurait pu aller se coucher plus tôt, mais elle n’en était point capable. Allait-il remarquer mon message ? se demanda-t-elle, anxieuse. Peut-être allait-il rentrer à l’aube seulement. Croyant qu’il était trop tard pour cette nuit, elle referma son livre lorsqu’elle entendit des coups à sa porte.

Elle sursauta, ne s’attendant pas à cela (enfin, oui, elle espérait que ça arrive ). Était-ce lui ? Le cœur battant, elle ouvrit la porte. Et toute son anxiété (enfin, presque ) s’évanouit en croisant le regard de Chestok.

- Bonsoir, mon Frère, dit-elle d’un grand sourire. Il y a si longtemps qu’on ne s’est pas vu…

- Non, vous ne me dérangez pas du tout. Je lisais un livre. Il n’y a que le soir où je peux profiter d’un peu de tranquillité pour étudier. Mais non, votre arrivée me fait plaisir et je serais ravie de vous accompagner.

Son sourire était sincère alors qu’elle prenait la main que lui tendait son Frère. Ils quittèrent la chambre de la jeune femme, puis se promenèrent dans les couloirs, comme convenu.

- Alors, comment trouvez-vous votre nouvel emploi ?

Fylianne lui sourit en l’entendant parler ainsi. Il était heureux dans son nouveau métier, c’était l’essentiel. Légèrement songeuse, elle répondit :

- De mon côté, je pense déménager mon commerce à son ancien emplacement, qui était d’ailleurs en face du Temple où nous vivons dorénavant. Peut-être pourrais-le laisser au quartier du Port et le laisser s’imprégner des odeurs fluviales.

Amusée, elle ajouta :

- Au moins, si je le laisse tel qu’il est, cela me donnera une raison de faire un peu d’équitation pour m’y rendre…

Se rendant compte de l’absurdité de ses propos, elle s’excusa :

- Oh, mais je dois vous embêter avec mes petites problèmes…

Flattée par le compliment de Chestok, Fylianne rougit, mais discrètement. Puis, elle ajouta :

- Finalement, le commerce est bien là où il est. Taorn a le mérite d’être splendide, peu importe le quartier où on va.

Amusée, elle rajouta :

- En plus, avec une plus grande distance, il y a plus de chances que je vous croise sur ma route. Mais, étant donné que vous serez en service, je ne ferais que vous saluer.

L'acmène sourit à la dernière réplique de Fylianne.

Vous voyez, il était facile de trouver des arguments pour prendre votre décision.

Et vous savez, je pense pouvoir prendre le temps d'une discussion durant mon service. Si celle-ci ne dure pas plus d'une heure, c'est tout à fait faisable.

Un petit: "Bonjour! Comment allez-vous?", "Il fait frais ce matin, vous ne trouvez pas?", ou encore: "Passez une bonne journée ma soeur, on se voit ce soir, il me tarde!" ça ne peut faire de mal à personne...

Chestok se sentait de plus en plus à l'aise avec sa soeur. Discuter avec elle, l'enchantait, il passait toujours de bons moments en sa compagnie.

(HRP: Je te laisse répondre à la suite si tu le désire, et ensuite j'enchainerai... à l'alcôve de Galad tiens! )

Malgré quelques moments d’embarras, Fylianne aussi se sentait de plus en plus à l’aise avec Chestok. Il n’y avait rien de mal à discuter avec un Frère avec qui elle se sentait si proche… et si bien…

- Comme il est bon de se promener dans ces lieux. Nous voilà tous réunis au même endroit, Frères et Sœurs de Lumière. Mais je suis consciente qu’il reste encore beaucoup de choses à faire…

Lentement, ils se dirigeaient vers les alcôves, vers celle de Galadriel, plus précisément. Entre temps, l’Humaine ajouta :

- Je sens que j’ai ma part à faire, mais j’ignore laquelle. Je sais pourtant que ma place est ici… à vous appuyer, j’imagine.

(HJ : Toktok, tu peux poster la suite dans l’alcôve de Galad )